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Statue ,
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Musée de Louvain-la-Neuve
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Sculpture monoxyle représentant un personnage longiligne à l'allure hiératique. La tête est expressive, le corps est entièrment couvert de 35 scarifications, les bras longs, légèrement fléchis. Les mains sont appuyées sur le bas-ventre, le membre viril a été retranché et les membres inférieurs sont figurés par une masse concentrique. Ce personnage est représenté nu à l'exception des bracelets et d'une coiffure. Cette coiffure emata se compose d'un bonnet tressé, surmonté d'un petit cylindre en bois couvert de fibres tressées. Elle est proche de celle encore portées aujourd'hui par certains notables Ndengese, les totshi, dont le pouvoir est avant tout politique.
Les dessins reproduits sur la statue correspondent aux usages des Ndengese et ont des noms spécifiques. Ainsi par exemple, selon le frère Cornet, les cercles sur les tempes sont des ifolo, les losanges opposés par le sommet sont des batema, les demi-lunes s'azppellent bangondo, etc.
La nature des signes couvrant la statue, leur contenu intrinsèque (sens de base) et leurs relations réciproques suivant leur position (sens contextuel) définissent la fonction de cette statue comme étant celle d'un chef Ndengesh.
Il s'agit d'un véritable code du pouvoir précisant les droits et les devoirs du chef ainsi que leurs limites dans le cadre de son exercice partagé avec les notables et le peuple.
Le sens des scarifications enseigne à la communauté tout ce qui concerne la personne du chef, son autorité, l'union et la solidarité des notables et du peuple autour du chef, la protection mutuelle que s'accordent le chef et le peuple.
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N° Inventaire :
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A73
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Domaine :
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Art
Ethnologie
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Sous-domaine :
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Sculpture
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Dénomination controlée :
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Titre :
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Chef
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Auteur :
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Population Ndengese [Fabricant]
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Matières :
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Bois [Technique: Ronde bosse]
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Dimensions :
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H: 127,5 cm
l: 31,5 cm
P: 23 cm
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Datation :
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1801 ? - 1909
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Provenance géographique :
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Afrique, République démocratique du Congo, Nord du Kasaï. |
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Références :
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LEDENT N., Regard sur Collections africaines, Florilège, n°3, Louvain-la-Neuve, 2000, p. 32-33.
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