Masque , Masque facial de Nuo-xi : Moine Heshang
Musée international du carnaval et du masque - Binche
Masque avec traces de polychromie. Visage souriant avec une bouche entrouverte et de longues oreilles. Les ouvertures des yeux sont en forme de demi-lune. Une excroissance ronde est représentée sur le front. Utilisé dans le théâtre Nuo dont les masques mettent en scène le monde des divinités, certaines bienveillantes et protectrices, d'autres guerrières auxquelles les mythes attribuent un pouvoir d'exorcisme. Le Nuo-xi trouve ses origines dans les rites d'exorcisme Wunuo ou Nuo. Ces masques sont difficiles à identifier car un même masque ne représente pas nécessairement le même personnage d'une région à l'autre. Le Nuo-xi a lieu en plein air ou dans la cour d'une maison individuelle, sans scène, ni décor. Les acteurs masculins changent de masque pour incarner les différents rôles, y compris féminins. Ils sont accompagnés par un orchestre composé de gongs, de tambours et de cymbales. En temps ordinaire, les masques reposent dans un temple et personne ne peut y toucher. Dans le théâtre Nuo, le bouddhisme est généralement représenté par Heshang, le moine au cercle rouge de sainteté sur le front, serein et souriant, presque rieur. Il apparaît comme un personnage de comédie, où l'humour sert d'arme fatale contre les fantômes. On trouve aussi ce personnage dans certaines représentations étrangères, au Népal ou dans le théâtre Nô japonais.
N° Inventaire :  2001/3856
Domaine :  Ethnologie  
Sous-domaine :  Théâtre
Dénomination controlée :  Masque
Appellation :  Masque facial de Nuo-xi : Moine Heshang
Auteur :  Inconnu []
Matières :  Bois [Technique: Sculpté, Polychromé]

Dimensions :  H: 25 cm
l: 17 cm
P: 9 cm
Datation :  1800  - 1900 
Provenance géographique :  Asie, Chine du sud, Province de Guizhou
Références :  Créhalet (Yves), Le masque de la Chine: les masques de nuo, ou la face cachée du dernier empire, Actes Sud, Arles, 2007, p. pp; 48 - 49, 134 - 135. Ombres et Lumières. Dieux, héros et légendes d'Orient, MICM, Binche, 2002.