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Masque , Masque de cheval (?)
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Musée international du carnaval et du masque - Binche
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Face brun foncé. Gueule entrouverte, dents blanches, mâchoires, langue et naseaux rouges. Intérieur des oreilles rouge foncé. Représentation des mèches de crin sur le front.
Utilisé dans des danses masquées communément appelées Cham. Ces danses permettent aux fidèles de se familiariser avec des divinités qu'ils voient représentées partout et qu'ils seront appelés à côtoyer après leur mort. Outre ce but éducatif, le Cham est un rituel purement religieux qui invite les divinités à s'incarner dans le support (Rten) que constituent les masques et les danseurs, afin d'assurer aux fidèles protection et expulsion du mal.
Cette notion d'exorcisme rappelle que ce jeu est probablement un vestige de vieux rituels de fécondité et de conjuration des démons de la vieille religion Bon qui, à l'occasion des solstices d'hiver et d'été, symbolisaient le combat victorieux des forces du bien contre le mal.
Le Cham est, au départ, un pantomime d'acteurs (en principe des religieux) masqués pour la plupart et où aucune parole n'est prononcée. Les danses obéissent à une chorégraphie très élaborée - d'origine probablement indienne - dont la description minutieuse a été transcrite dans des livres. On y trouve les différents pas, les Mudras (gestes symboliques des mains), les positions du corps et des membres strictement codifiés dans l'espace scénique, ne laissant aucune place à l'improvisation. Chaque monastère suit sa propre tradition et met en scène les dieux de son panthéon bouddhique.
Les danses sont, en majorité, lentes et majestueuses ; la chorégraphie consiste à tourner autour de la scène dans le sens des aiguilles d'une montre, au rythme des tambours, des cymbales et de chants monotones psalmodiant la liturgie.
Aux gardiens des cimetières reconnaissables à leurs masques surmontés de têtes de mort, aux Ermites et aux Bouffons se mêlent les masques d'animaux mythiques.
Selon les témoignages dont on dispose, la tradition des fêtes Cham ne subsiste plus aujourd'hui que dans les régions montagneuses et isolées en périphérie du plateau tibétain: au Laddak, au Sikkim, au Bouthan.
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N° Inventaire :
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FA/0737
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Domaine :
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Ethnologie
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Sous-domaine :
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Théâtre
Rituels
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Dénomination controlée :
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Appellation :
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Masque de cheval (?)
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Auteur :
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Inconnu []
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Matières :
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Toile [Technique: Polychromé]
Laque
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Dimensions :
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H: 26 cm
l: 24 cm
P: 41,5 cm
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Datation :
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1900 - 1950
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Provenance géographique :
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Asie, Bhoutan |
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Références :
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Himalaya: le visage des dieux, Musée départemental de Sainte Antoine-l'Abbaye, Isère, 1995pp. 55 - 65.
Reynaerts (Béatrice), Revelard (Michel), Masques et Théâtres d'Asie, Ministère de la Communauté française, Bruxelles, 1986, pp.74 à 77.
Uhlig (Helmut), Himalaya: Reich der tausend Buddhas: Menschen, Götter und Dämonen am Dach der Welt, Ullstein, Berlin; Frankfurt; Wien, 1980, pp. 177 - 185.
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