Etude , Général ou chef guerrier
Musée international du carnaval et du masque - Binche
Papier découpé inspiré par les maquillages de l'opéra de Pékin. Tons: bleu vif, rouge, rose indien, magenta, jaune, vert d'eau, vert foncé, violet, blanc, noir, orange, gris, barbe rouge (guerrier farouche). Rôle de jing. Maquillage en quartiers ou liufenlaolian. La couleur bleue domine sur le front et les joues ce qui indique un personnage féroce et rusé, brutal et violent. Il porte le couvre-chef de guerrier à plumes de faisan et pompons ainsi que les quatre étendards. L'opéra chinois constitue un théâtre sorti de son contexte sacré. En perdant sa fonction religieuse, l'opéra est devenu, en compensation, techniquement plus élaboré. La fonction de ce théâtre est de distraire le public mais aussi les dieux. Chaque région dispose de ses airs qui sont utilisés systématiquement pour tous les opéras. Les visages peints sont particulièrement utilisés lors des opéras et représentent, à l'origine, principalement des personnages à la voix basse et aux mouvements de danse vigoureux. Ils se sont considérablement multipliés avec l'opéra de Pékin. Ils présentent l'intérêt de permettre aux spectateurs d'identifier de suite le personnage tout en évitant l'encombrement que des masques aussi spécifiques auraient entraîné et en laissant les danseurs libres de leurs mouvements et expressions. L'opéra de Pékin comporte un répertoire de plusieurs centaines de pièces historiques.
N° Inventaire :  FA/0845
Domaine :  Ethnologie  
Sous-domaine :  Théâtre
Dénomination controlée :  Etude
Appellation :  Général ou chef guerrier
Auteur :  Inconnu []
Matières :  Papier [Technique: Découpé, Imprimé]

Dimensions :  H: 30 cm
l: 19 cm
Provenance géographique :  Asie, Chine, Pékin
Références :  Cheng (Julie), Gesichter der Peking-Oper: zerbrochener Ziegel und Dattelkern, Christians, Hamburg, 1990. Lu (Steve), Face painting in Chinese Opera, M.P.H. Publications, Singapore, 1968. Pimpaneau (Jacques), Promenade au jardin des poiriers, Musée Kwok On, Paris, 1983, pp. 84 - 89.