Masque , Masque facial de "Tschäggätä"
Musee international du Carnaval et du Masque Binche
La face est sculptée dans une seule pièce de bois. Trous de vision et bouche entrouverte. Pommettes marquées. Deux cornes sont fixées sur le front. Il peut s'agir d'un ajout postérieur. Couvre-nuque en peau. Dans le temps, les premières sorties des "Roitschäggätä" ou "Tschäggätä" étaient autorisées à partir du 2 février et se prolongeaient jusqu'au lundi gras. Vers 1870, un écclésiastique de la région, luttant contre ces usages, les décrivait comme suit : " Comment peut-on s'habiller de la sorte? Se couvrir le visage d'un masque de bois aussi laid, se mettre des cornes sur la tête et des fourrures vulgaires sur le corps pour se faire semblable à une bête? Effrayer les enfants et barbouiller les filles de cendre et de suie, telles sont les distractions de ces fameuses " Tschäggätä ", sans compter l'immoralité qu'entraînait une telle grossièreté ... ", cf. J. Siegen, Masques, catalogue de l'exposition de Martigny, 1965 et "Alte Masken aus dem Lötschental", p. 21.
N° Inventaire :  96/3080
Domaine :  Ethnologie  
Sous-domaine :  Fête collective
Dénomination controlée :  Masque
Appellation :  Masque facial de "Tschäggätä"
Auteur :  Inconnu []
Matières :  Bois [Technique: Sculpté, Polychromé]
Peau
Dimensions :  H: 60 cm
l: 35,5 cm
P: 16 cm
Datation :  1890  - 1910 
Provenance géographique :  Europe, Suisse, Canton du Valais, Lötschental
Références :  J. Siegen, Traditions masques populaires, Martigny, catalogue de l'exposition de Martigny, 1965, p. 23. Guergana Kostadinova, Michel Revelard, Masques traditionnels de Suisse, MICM, Binche, 1998, pp. 53 - 54 et supplément, p. 18, n° 100. Werner Bellwald, Brigitte Kammerer, Judith Rickenbach, Alte Masken aus dem Lötschental: Fasnachtsmasken aus der Sammlung des Rietbergmuseums, Museum Rietberg, Zürich, 1999.