Masque , Haut-de-masque requin-marteau
Musee international du Carnaval et du Masque Binche
Représente le requin-marteau. Masque enduit d'une matière blanchâtre. Face supérieure : de chaque côté de la tête, sur les ailes : un requin-marteau peint en rouge avec le bout des ailerons noirs et un oiseau genre échassier peint en noir, les deux très légèrement en relief. Face inférieure : à l'avant et en arc-de-cercle, le mot "AMEDAMBA" est creusé en lettres capitales et peint en rouge. La bouche du requin est creusée et ornée de dents triangulaires taillées dans la masse et soulignées de rouge. Une bande de grandes franges en fibres végétales pend de chaque côté du masque. Au centre : une plus petite frange en laine naturelle (?). Pour fixer le masque : cordes en laine (?) naturelle auxquelles pend un morceau de tissu en jersey rouge. Les masques zoomorphes se retrouvent au centre de la vie religieuse, culturelle et sociale des Bidjogo. Le bestiaire de ces insulaires est composé de deux grandes catégories d'animaux : les marins et les terrestres, les "méchants" et les "bons", ceux qui détruisent les filets et dévastent les cultures (poissons-scies, requins-marteaux, hippopotames de mer) et les nourriciers (essentiellement les vaches). Les masques et les danses sont différents d'une île à l'autre mais sont toujours fortement imprégnés de ces représentations zoomorphes. Le bois des masques des Bidjogo est soit laissé à nu, soit peint avec des restes de couleurs pour pirogue, surtout le blanc et le noir.
N° Inventaire :  90/1937
Domaine :  Ethnologie  
Sous-domaine :  Rituels
Dénomination controlée :  Masque
Appellation :  Haut-de-masque requin-marteau
Auteur :  Ethnie Bidjogo [Fabricant]
Ethnie Bidjogo [Utilisateur]
Matières :  Bois [Technique: Sculpté, Polychromé]
Fibre végétale [Technique: Assemblé]
Dimensions :  H: 15,5 cm
l: 83 cm
P: 21 cm
Datation :  1960 ? - 1980 ?
Provenance géographique :  Afrique, Guinée Bissau, îles Bijagos
Références :  M.Revelard, Masques et parures d'Afrique noire, M.I.C.M., Binche, 1990. Les jardins de l'imaginaire, MICM et CoPHAB, Binche, n°13, 2000, p. 36, n° 97-98.