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Déguisement , Déguisement de la Mort
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Musee international du Carnaval et du Masque Binche
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Masque en bois représentant une tête de mort. Salopette noire avec, sur l'avant, un squelette peint en blanc. Boutonnière devant et bouts des manches fermés par une couture. Une paire d'espadrilles blanches, un carton "el torito".
A l'instar du carnaval de Binche, celui de Baranquilla a été proclamé chef d'uvre du Patrimoine oral et immatériel de l'Humanité de l'UNESCO en 2003.
Chaque année, lors de cette festivité, les différentes traditions culturelles de la ville se marient pour offrir aujourd'hui un métissage de traditions indigènes, africaines et européennes. Ce syncrétisme transparaît dans de nombreux aspects du carnaval, notamment les danses, les genres musicaux et les instruments populaires. Le carnaval est célébré pendant les quatre jours qui précèdent le Mercredi des Cendres. Les festivités débutent le samedi avec la " Bataille des fleurs " qui est l'occasion d'un défilé de chars, de majorettes et de la Reine du carnaval. Le dimanche est le jour de la " Grande parade ". Ces manifestations sont le résultat d'une évolution qui eut lieu dès le début du 20e siècle, lorsque la bourgeoisie essaya d'imposer sa propre conception du " carnaval-spectacle " à l'ensemble de la population. Les deux carnavals sont entrés en contact direct, ce qui a engendré des tensions, des influences réciproques et la création de nouvelles formes festives.
D'après des témoignages de l'époque, la Mort fit sa première apparition en 1901, sous la forme, dans la plupart des cas, d'un déguisement individuel. Ce personnage fait également partie de la Danza del Garabato qui symbolise la victoire de la vie sur la mort et constitue l'une des danses traditionnelles d'origine afro-indigène du carnaval de Baranquilla.
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Références :
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De Friedemann (Nina S.), Carnaval en Baranquilla, La Rosa, Bogota, pp. 20 et 88.
Michel Revelard (dir.), Fêtes et masques du Nouveau Monde, MICM, Binche, 1992, p. 83
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