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Triptyque , Volet gauche de triptyque avec portrait
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Musée de Groesbeeck de Croix
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Avers : C'est un portrait représentant un vieillard (tourné vers la droite) à longue barbe grise, revêtu d'une robe noire garnie d'hermine avec une collerette blanche (ainsi que le poignet = parement). Il a les mains jointes sur un livre déposé sur un prie-Dieu (ou sur une table) et semble agenouillé. Derrière lui, un homme enveloppé d'un manteau noir, la tête couverte d'un casque orné de plumes, porte à la main droite une lance à gonfanon rouge orné d'un croissant. Sous le personnage principal se trouvent les mots suivants : AETA, SVAE AN. 64, indiquant sans doute son âge à l'époque où la peinture fut faite.
En bas sur l'encadrement : DISCE MORI., en lettres d'or sur fond noir.
Revers : Au centre est uns écu (en accolade au bas) écartelé aux armes de Masnuy (1 et 4) mi-parti de gueules et de sable à deux bars adossés d'argent) et de Rocques dite d'Antoing (2 et 3) de gueules de lion rampant de sable lampassé d'or et à extrémité de la queue de même) timbré d'un heaume, d'argent à sept ( ?) grilles d'or et les bords de même, posé de trois quart à gauche, à lambrequins de feuillages de gueules et d'argent.
Quatre écussons placés dans les coins représentant les armoiries des familles de Masnuy, de Pottes, de Bernard et de Rocques dite d'Antoing .
Au-dessus à gauche : Ecu (en accolade au bas) mi-parti de gueules et de sable à deux bars adossés d'argent. A la pointe et sur une banderole rectangulaire : MASNVY, en lettres de sable sur fond d'argent.
Au-dessus à droite : Ecu (en accolade au bas) d'argent à cinq tranches d'or et à la bande de gueules. A la pointe et sur une banderole rectangulaire : POTTES, en lettres de sable sur fond d'argent.
En-dessous à gauche : Ecu (en accolade au bas) de gueules, à l'épée d'argent en pal, la pointe basse, la garde d'or, accostée de deux étoiles de même. A la pointe et sur une banderole rectangulaire : BERNARD, en lettres de sable sur fond d'argent.
En-dessous à droite : Ecu (en accolade au bas) de gueules ou lion rampant de sable, lampassé d'or et à extrémité de la queue de même. A la pointe et sur une banderole rectangulaire : ROCK+ALS+ANTHOIN, en lettres de sable sur fond d'argent.
St Guillaume , comte de Toulouse et de Poitiers, est devenu le héros d'un cycle de légendes épiques. Il fut créé duc d'Aquitaine par Charlemagne. Son type iconographique est assez flottant : il est représenté tantôt imberbe, tantôt barbu, en chevalier ou en ermite. Ses attributs sont un heaume dont il est casqué ou qu'il porte sur le poing ; une cotte de mailles rivée sur sa chair par-dessus laquelle est jeté le manteau noir des Guillemites (= ordre des Guillemites ou Ermites), symbole de sa pénitence. Il tient souvent une lance à gonfanon et, par allusion aux prétendues victoires qu'il aurait remportées sur les Sarrasins d'Espagne, son écu fleurdelisé est chargé du Croissant de l'Islam.
Famille MASNVY
I.
II.
III.
IV.
V. Tassart de Masnuy, seigneur de la Tenrre, de Tirissart et de Raduciz et de Beaufort, épousa en 1472, Clarisse de Pottes, fille de Nicolas, seigneur d'Aulnoy et d'Héronfontaine, et de Jeanne de Goegnies, dite du Fayt. Tassart de Masnuy mourut en 1523, laissant Jean, qui suit.
VI. Jean de Masnuy, dit Griffon IIIe, seigneur de Longpré, de Tirissart, de Bois-Griffon, de Raduelz et de Beaufort, conseiller à la cour souveraine de Mons, bailli des terres et prairies de Hainaut et du chapitre de Sainte-Waudru, trois fois chef du magistrat de la ville de Mons, épousa en 1499, Jeanne Bernard, fille d'Arnould Bernard, dit d'Esquîmes, grand prévôt de Tournay, et de Jacqueline de Rocques, dite d'Antoing. Jean de Masnuy mourut en 1554, et fut enterré à Sainte-Waudru, au-dessus d'une grande verrière donnée par lui à l'église et où il était représenté, armé de toutes pièces, armé de toutes pièces, à genoux à côté de Goegnies, et, pour sa femme : Bernard, Wadripont, Rocques, Saint-Pierre-Maisnil. Jeanne Bernard donna à son mari dix enfants :
1°
2°
3° Guillaume, seigneur de Tirissart, président du conseil provincial de Namur, marié, en premières noces, à Catherine de Marquais, et, en secondes noces, à Marguerite de Clermes, dame d'Ogimont. Il mourut à Namur le 22 août 1599, et fut enterré à Saint-Aubain, laissant, de sa première femme : a. Catherine, femme de Jean d'Yve, seigneur d'Yve et de Neufville, capitaine d'une compagnie de trois cents hommes bas allemands, infanterie, puis gouverneur de château de Sanson, fils d'Henri et de Catherine de Senzeilles, sa première femme, b. Jean, seigneur de Tirissart, capitaine de trois cents hommes wallons et hauts allemands au service d'Espagne, mort à Mons 31 octobre 1606, en enterré à Sainte-Waudru ; c. Anne, morte jeune : - de sa deuxième femme morte 23 novembre 1596 : d. Guillaume, chanoine de la cathédrale de Namur, mort 1 décembre 1582 ; e. Antoinette, morte jeune.
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